La coresponsabilité comme base de la praxis pastorale de l'Eglise peuple de Dieu selon Jean Rigalperspectives pour l'Eglise locale a Madagascar

  1. Ranaivoarimalala, Andriannarison Herizo
Zuzendaria:
  1. Gaspar Hernández Peludo Zuzendaria

Defentsa unibertsitatea: Universidad Pontificia de Salamanca

Fecha de defensa: 2018(e)ko azaroa-(a)k 30

Epaimahaia:
  1. Román Ángel Pardo Manrique Presidentea

Mota: Tesia

Laburpena

L'Eglise est définie comme communion. Elle a tiré ainsi sa nature de communion quřelle voit en Dieu Trinité. En effet, le Concile Vatican II révèle que cette communion trinitaire sřopère à travers la mission salvifique de Dieu : dřabord, par le dessein du Père qui veut sauver tous les hommes, et ensuite, par le sacrifice du Fils qui sřest offert sur la croix, et enfin, par la présence de lřEsprit qui sanctifie lřEglise. Dans lřEglise post conciliaire, on assiste à lřémergence de nouvelles figures de responsables ministres laïcs. Toutes fois, ses émergences posent des problèmes nouveaux. Parmi les difficultés, il y a dřabord la diminution de nombres des prêtres, dès lors la place des ministres ordonnés qui semblent moins évidente. De leur côté, des laïcs ont lřimpression que le profil institutionnel des responsabilités quřils exercent demeure flou. Tous les baptisés, en effet, participent à lřunique sacerdoce du Christ. Cřest là que résident les aspects théologiques et ecclésiologiques des ministres ordonnés, des religieux et des laïcs : leur participation au sacerdoce du Christ, leur appartenance à lřEglise et leur ministère. Quant au terme coresponsabilité, qui signifie étymologiquement responsabilité assumée et partagée ensemble, aucune utilisation formelle nřest trouvée, ni dans les documents conciliaires, ni dans le CIC de 1983. En fait, le terme de Ŗcoresponsabilitéŗ est dřun usage relativement récent dans la communauté ecclésiale comme dans la société humaine. Résultat de lřapprofondissement de lřecclésiologie de communion et de la redécouverte de lřEglise comme Peuple de Dieu, il est fréquemment utilisé dans les publications théologiques postconciliaires. Ainsi, lřautorité ecclésiastique, dans lřexercice de son pouvoir ou service de gouvernement, ne peut pas procéder de manière absolue ou arbitraire, mais dans la communion ecclésiale. Tout en gardant sa responsabilité personnelle et inaliénable, elle doit impliquer les autres fidèles dans le processus de la formation de ses décisions.